Manuscript met bedgeheimen van Lodewijk XIV op zolder ontdekt

Louis XIV © Wikipedia
Piet Swimberghe

Op een zolder in de Provence is een pittig document gevonden vol intimiteiten uit de entourage van koning Lodewijk XIV.

Nu en dan levert de Antiekrubriek van Knack Weekend een primeur op, maar wat een lezer ons nu heeft toegestuurd is gewoon uniek en van historisch belang. ‘Tussen een stapel oud papier op de zolder van ons huis in de Provence’, aldus een lezer, ‘vonden we dit manuscript van Louise de La Vallière, de maîtresse van Lodewijk XIV! Het was bijna verloren gegaan want het lag al bij het ‘oud papier’.

Het gaat om een uitzonderlijke vondst, want Louise Françoise de La Baume Le Blanc, hertogin van La Vallière (1644 – 1710) was tussen 1661 en 1667 inderdaad de eerste maîtresse van Lodewijk XIV. Deze illustere dame werd later zelfs door Alexandre Dumas in ‘Le Vicomte de Bragelonne’ vereeuwigd. Ze had vier kinderen van de Zonnekoning en had aan het hof meer vijanden dan vrienden. Ze was een van de meest spraakmakende dames van Versailles. Maar ze heeft deze brief niet zelf geschreven.

We vroegen aan de Franse historicus, Olivier Chollet, om deze moeilijk leesbare brief te transcriberen. Het gaat om een soort ooggetuigenverslag vol pittige intimiteiten uit de entourage van koning Lodewijk XIV. Ziehier een kort citaat:

Een bijzonder document over de amoureuze escapade van de Zonnekoning.
Een bijzonder document over de amoureuze escapade van de Zonnekoning.

“Qu’il avoit passé jusques à quatre heures après minuit avec ceste Fille, venant pour se coucher, il trouva la Reyne en simple juppe auprès du fils avec Madame de Chevreuse, comme le Roy se santoit mescontent d’elle pour la Vallière, il luy demanda avec un froid horrible, pourquoÿ elle n’estait pas couchée. Je vous attandois luy dit elle tristement. Vous avez la mine respondit le roÿ de m’attandre sonnant. Je le fraÿ bien repartir elle, car vous ne vous plaisez guère avec moy. Le Roÿ luy dit avec colère et d’un ton mocqueur : Hélas, Madame, qui vous en a tant appris ?”

Deze tekst is dus een bijzonder document over de amoureuze escapade van de Zonnekoning, een gedroomd onderwerp voor Franse historici. Hieronder publiceren we de volledige tekst. Het is dus een geluk dat dit unieke document uit de 17de eeuw niet verloren ging!

Waarde

De brievenschrijvers van de Antieksite van Knack Weekend hebben natuurlijk niet enkel vragen naar de oorsprong, maar ook naar de waarde van hun bezit. En dat valt nu net moeilijk te bepalen voor een uniek document. Je mag gerust denken aan een paar duizend euro. Onlangs nog veilde Christie’s een brief van Lodewijk XV voor 7.000 euro. Een eenvoudige brief, waarop enkel de handtekening prijkt van een Franse koning is soms al goed voor 800 à 900 euro. Hier gaat het nog om een tot hiertoe onbekend document uit de late 17de eeuw met een pittige en waardevolle inhoud. Dus kan je er geen precieze waarde op kleven en geldt het spreekwoord: wat de gek er voor geeft. Maar we kunnen ons inbeelden dat zo’n document op een Parijse veiling een aardige duit oplevert. (Piet Swimberghe)

Hieronder de herschreven tekst.

Tousjours attaché à l’amour qu’il

Avoit pour la Vallière, avoit des

Assiduités au près d’elle qui

L’accaparent entieremant. Un soir

Qu’il avoit passé jusques à quatre

Heures après minuit avec ceste

Fille, venant pour se coucher, il

Trouva la Reyne en simple juppe

Auprès du fils avec Madame de

Chevreuse, comme le Roy se santoit

Mescontent d’elle pour la Vallière, il

Luy demanda avec un froid horrible,

Pourquoÿ elle n’estait pas couchée.

Je vous attandois luy dit elle

Tristement. Vous avez la mine

Respondit le roÿ de m’attandre

Sonnant. Je le fraÿ bien repartir

Elle, car vous ne vous plaisez guère

Avec moy. Le Roÿ luy dit

Avec colère et d’un ton

Mocqueur : Hélas, Madame, qui

Vous en a tant appris ? et en la

Quittant, couchez vous, adjouta-t-il

Madame si vous m’en croiez sans

Tant de posible raisons. La Reine fut …

Fût améremant touchée, et s’alla voir

Aux pieds du roy qui se promenoit

À grands pas dans l’antichambre “et

Bien, Madame, que voulez vous dire”

lui dit il. “Je veux dire, respondit la

Reyne, que je vous aimeray tousjours

Quoy que vous me fassiez. “Et moy,

Dit le roy, j’en useray si bien, que vous

N’y aurez aucune peine, mais si vous

Voulez m’obligé, vous n’escouterez pas

Madame de Soissons, ny Madame

De Manailles, sur ce qu’il prauoit.

Qu elle avoit eut cause de la Valliere.

Deux mois après le Roy se mit

En teste que la Vallière fut bien receüe

Des Reynes, et souhaita qu’elles la vissent

De bon oeil. Pour en estre, il en

Parla à Madame de Montauzie, qui

Alla par son ordre dès le momant à la

Chambre de la I… Reyne. “Madame,

Lui dit-elle, en entrant, c’est un roy qui

Veut que on me charge d’une commission

Que j’ay prise, il n’a pas esté à

Mon pouvoir de m’en dispanser.

C’est, Madame, qu’il song(e)asse que…

Billets au Roÿ

De Mademoiselle de La Vallière

Que je vous aime et que vous méritez

De l’estre, mon cher Prince, mais qu’il

Me fasche de troubler tous vos plaisirs par

Mes malheurs ; et pourquoy appeler

Malheur ce qui ne l’est point. Non je me

Reprans. Tant que mon Prince m’aimera,

Je n’en auraÿ point ; rien ne poura

M’affliger que sa peine. Voilà mes santimans

Conservez les votres et nous vous au dessus

De tous, ces gens qui ne … vous

Nuire. Adieu vous auiourd’huÿ plus fort

Qu’à l’ordinaire.

Le roÿ n’eut pas lu ce billet qu’il

Partit pour aller chez elle. L’en de jours

Après ce Prince trouva Madame de

Soissons aux jardins de Saint Clou. Il l’a

Regarda avec distance, prit à tache à la

Désobliger d’avec toute sa conduitte et luy

Fit mille incivilités. Dans ce mesme

(… ) Bellefonds dit différant avec sa

famme, Le Roÿ donna tout le bon co(…)

à Bellefonds. Cependant ce Prince…

Estre pour m’affliger l’on dit aussy que

Vous estez inquiet de ce qui fut passé

À Verseille. Je vous demande la vie (avis) de

Mon amand, et j’abandonne l’estat de

Tout le monde mesme. C’est pour quoy

Si vous m’aimez, comme l’on dit, ne

Me venez point voir, mais envoiez

Moÿ que(int) demain, si mon inquiétude

Me permit de vivre iusques là.

Le roy baisa ceste vie mille fois,

et luÿ dit qu’il luy debvoit la vie,

Mais la joie de quelque (resit deces)

Que son amour luy fit faire, le

Refirent malade presque comme

Devant. Au bout de noeuf mois

La Vallière paÿa ses plaisirs par les

Douleurs de l’accouchement. Elle mit

Au monde une fille faite comme Lotes.

Mais pour revenir à la maladie

Du Roy qui fut plus violante que

Longue, il faut scavoir qu’en retour

De sa santé, il n’y eut pas de

Famme à la cour qui ne travailloit

Qu’on le vit tout d’un coup eslancé

Dans des grands vies ; et en une charge

Fort considérable à la cour. La Reÿne

Faillit à mourir de jalouzie, et

Cest elle aimé et demeurant le roÿ,

L’esclat d’un si grand attachemant, la

Mettoit dans une estat(…) singulier.

Chacun fruit comb (que) le roy fut

Dangereusement malade à Versailles,

La Vallière n’avait pas la liberté

De le voir. Le Roÿ commanda à

Monsieur de St Agnan de l’aller quérir.

Il l’a fit passer dans une chambre

Sans qu’elle fut veüe. “Il vient, dit-elle

Fille en ambrassant le Roÿ, ma bonne

Fortune me redonnera-t-elle mon

Cher Prince. “Ouy, respondit-il, pour

Nous aimer plus que jamais.” il luy

Montra une bro(che) qu’elle luy en avoit

Of(ert ?) qu’il portait sur son coeur. Elle

Estoit couchée en vestement.

Lettre de La Valliere

Au Roÿ

Tout le monde dit que vous

Estes fort mal, peut vue

(…)

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